Un but d’anthologie lui a permis d’entrer dans la légende. Lors d’un France-Belgique des années 50, il avait réalisé un solo de cinquante mètres pour aller battre le gardien français d’un tir en force. Cette action lui a valu le surnom de "Héros de Colombes" en référence au stade à Paris où le match a été joué. En tant que fils issu d’une famille de mineurs, il était connu pour son énorme force de travail. Au poste d’ailier droit, il a marqué 20 buts pour les Diables Rouges avec lesquels il a disputé la Coupe du Monde en Suisse.

Il est arrivé du Brésil en Europe (Anderlecht) à un très jeune âge, à la recherche d'un avenir dans le football. Oliveira était un fonceur et a été reconverti au Parc Astrid d’arrière droit en attaquant de pointe. Intrinsèquement, il était réellement un joueur de classe mondiale. Il était super rapide dans ses courses et intelligent avec la tête, tout en ayant une excellente vitesse de réaction. Il a joué ses meilleurs matches en faisant équipe avec Emile Mpenza sous les ordres de l’Entraîneur fédéral Georges Leekens. Avec les Diables Rouges, il a joué la Coupe du Monde 1998 en France.

Petit dribbleur en finesse doté d’un solide physique. Formé à Saint-Trond, découvert encore davantage au Club Liégeois et puis au sommet de son art au RSC Anderlecht. En tant que milieu de terrain très actif, il était pas mal à son aise tant sur le flanc gauche que le flanc droit et était même parfois utilisé en tant qu’arrière droit. Il a disputé trois Coupes du Monde successives avec les Diables Rouges (1994,1998 et 2002).

Attaquant au CS Verviers au début du siècle dernier. En 1920, il a remporté le titre olympique avec la Belgique et était titulaire en finale. Juste avant que n’éclate la Première Guerre mondiale, il a effectué ses débuts en équipe nationale lors de la défaite 4-2 contre les Pays-Bas. Ses meilleures années ont suivi après la guerre. En six matches sous le maillot des Diables Rouges, il a encore marqué cinq buts, entre autres en demi-finale du tournoi olympique contre les Pays-Bas.

Raymond Braine est considéré comme le meilleur joueur belge de l'entre-deux-guerres. Mais pour le tournoi le plus important, la Coupe du Monde 1930, il a été suspendu par l’URBSFA pour non-respect du statut amateur. Il tenait un café, ce qui était interdit en tant que footballeur parce qu’il perdait ainsi indirectement des revenus liés à sa célébrité. Cette suspension a également coûté cher à l’URBSFA, car son absence a vraiment été ressentie à l’occasion de cette Coupe du Monde. Braine était ainsi le premier joueur professionnel belge à signer un contrat dans un club étranger. Même au Sparta Prague, il était l’un des grands joueurs de l’équipe.

C’est en 2002 que Buffel a effectué ses débuts chez les Diables Rouges sous les ordres de l’Entraîneur fédéral Aimé Anthuenis qui a fait de lui un élément important du triangle offensif composé en plus de Wesley Sonck et d’Emile Mpenza. En tant que milieu offensif, il a marqué six buts en équipe nationale.

Attaquant axial connu pour sa finesse durant les années 30. Capelle a rejoint l’équipe nationale à l’âge de 17 ans. Il n’était pas un bulldozer mais plutôt un joueur intelligent. En tant qu’attaquant du Standard, il était à son époque l’un des leaders incontestés des internationaux wallons. C’est à Copenhague qu’il a livré sa prestation la plus mémorable, en marquant trois buts lors de la victoire 3-4 de la Belgique qui avait été menée 3-0. Il a été sélectionné pour les Coupes du Monde 1934 et 1938, mais n’est monté au jeu qu’en 1934.

Il était le symbole de la combattivité et de la détermination, alliées à la technique et au sens du but.
Ce n’est pas sans raison que son surnom était "Sterke Jan". Un surnom qui trouve son origine dans son rush fantastique lors de la Coupe du Monde 1982 à Elche contre la Hongrie. Celui-ci était à la base de la qualification des Diables Rouges pour le deuxième tour. Dans sa course, Ceulemans a éliminé deux hommes, s'est fait tackler, est tombé et s'est relevé. Ses adversaires n'ont pas réussi à le rattraper. Son centre a été repris victorieusement par Alex Czerniatynski. Sterke Jan était né.

Joueur plus que polyvalent qui a effectué ses débuts en 2011 et a fait partie du groupe qui s'est qualifié pour la Coupe du Monde 2014. Il a débuté ce tournoi dans le onze de base, a manqué l'EURO 2016, mais est devenu un membre essentiel de l'équipe qui a remporté le bronze à la Coupe du Monde 2018. Il a ponctué la magnifique phase offensive qui nous a permis de battre le Japon dans les dernières secondes, sur le chemin du quart de finale historique contre le Brésil et a joué son rôle avec la passe décisive pour le 1-0 de Thomas Meunier dans le match pour la troisième place.

Il a marqué le quatrième but libérateur lors du fameux match contre l'URSS à la Coupe du Monde 1986 au Mexique, ce qui a permis à sa génération de Diables Rouges d’entrer dans la légende. Le petit Limbourgeois a dû faire face à une forte concurrence (Ceulemans, Czerniatynski, Vandenbergh) mais a réussi à se construire une carrière internationale respectable, souvent en exerçant un pressing étouffant sur ses adversaires. Il a réussi son pari. La preuve en est les 12 buts marqués pour les Diables Rouges, avec lesquels il a participé à trois phases finales. En 1984, il a disputé toutes les rencontres au Championnat d’Europe et après la quatrième place obtenue au Mexique, il était encore de la partie au Mondial en Italie quatre ans plus tard.

Attaquant de l’Union au début du 20e siècle, où il a marqué la bagatelle de 91 buts en 116 matches. Il était connu pour son tir légendaire. Il en était de même en équipe nationale où il trouvait facilement le chemin des filets. 9 buts en 15 matches, dont un triplé contre l’Espagne en quart de finale du tournoi olympique de football en 1920 et le but d’ouverture sur penalty en finale contre la Tchécoslovaquie.

Un phénomène, un non-conformiste. Sa maîtrise du ballon était inégalable. Les gens venaient spécialement au stade pour Coppens. Coppens jouait pour le divertissement du peuple. Parfois, il dribblait le gardien de but, revenait sur ses pas et le dribblait à nouveau avant de marquer. Parfois, il tirait un penalty avec son talon et dos au but en faisant semblant de donner des instructions. Un amateur d’art et aussi un artiste lui-même. Buteur et passeur décisif. Multiples sont les défenseurs qu’il a fait transpirer et souffrir. Il les a tous poussés au bord du désespoir. Avec la Belgique, Coppens a disputé la phase finale du Mondial 1954 en Suisse.

Attaquant du Club de Bruges. Chez les Diables Rouges, il a effectué ses débuts le 22 avril 1906 en marquant deux buts lors de la victoire 0-5 contre la France en déplacement. Beaucoup plus tard, il a même réussi à planter cinq buts contre les Français. Jusqu’à la période Raymond Braine, De Veen était l’attaquant le plus prolifique du pays.

Un joueur ayant de la classe sur le terrain et une personnalité au sein de l'équipe. Après son transfert du Club de Bruges à Anderlecht, il est également devenu un leader chez les Diables Rouges. Il a fait preuve d'autorité et a ouvert la voie à l'équipe. Degryse était le joueur décisif de la nation dans les années 90. Il a joué la Coupe du Monde 1990 et 1994.

Diddens était un petit ailier gauche au Racing de Malines, qui était la meilleure équipe de la ville de la Dyle jusqu'en 1930. Jan Diddens, surnommé "den bekker" était l’un des joueurs les plus inoubliables du club. Il a régulièrement été sélectionné en équipe nationale, où il a connu moins de succès qu'en club. Diddens a néanmoins joué deux des trois matches des Jeux de 1928 et deux matches de la Coupe du Monde 1930.

Il a été remarqué dès son plus jeune âge et s'est distingué par son talent et sa polyvalence. Emmers savait tout faire. Derrière les attaquants, sur le flanc droit ou comme libéro, il jouait facilement à chacune de ces positions. Cela n’a pas non plus joué à son avantage, car Emmers n'avait pas de position définie. Il a également été victime de plusieurs blessures pendant une grande partie de sa carrière. Mais il est revenu à chaque fois et avait donc bel et bien du caractère à revendre. Sous les couleurs des Diables Rouges, il a disputé les Coupes du Monde de 1990 et 1994.

En tant que milieu gauche, il était connu pour sa force de travail, son énorme physique et son sens du but. Il a gravi les échelons en passant de Verbroedering Geel, club de deuxième division, au Racing Genk et finalement à Anderlecht, où il était un joueur clé de l'équipe d'Aimé Anthuenis lors de la fantastique campagne en Ligue des Champions. Un an plus tôt, il avait déjà effectué ses débuts chez les Diables Rouges. Il a marqué son premier de treize buts internationaux lors du fantastique Pays-Bas-Belgique qui s’était terminé sur un mémorable match nul (5-5). Goor était actif à l’EURO 2000 et à la Coupe du Monde 2002. Il a joué toutes les rencontres lors de ces deux phases finales.

Hanon était un joueur gracieux qui jouait avec raffinement et élégance et qui avait un beau tir dans les pieds. Pas si puissant, mais un tir qui faisait flotter la balle. Son passing était tout aussi excellent. Les fans du beau jeu venaient spécialement au stade pour le voir jouer. Il était un Enzo Scifo ‘avant la lettre’, à tous points de vue. Hanon était toutefois trop modeste pour avoir une encore plus grande carrière internationale. Il s'est néanmoins régulièrement distingué en étant l’homme du match à Anderlecht et chez les Diables Rouges. Il est décédé à l’âge de 80 ans le 13 octobre 2017.

Raoul Lambert était rapide, explosif et avait un tir surpuissant. Cette puissance a hélas ruiné son corps. Ses muscles courts et puissants ont fait des ravages au niveau de ses genoux, qu'il a explosés lors de chaque tir au but ou presque. Malgré ses innombrables blessures, il a connu une carrière exceptionnelle. Il était tellement indispensable au Club de Bruges qu'il effectuait même blessé les déplacements (européens), juste pour prendre place dans les tribunes. Lors de la Coupe du Monde 1970, il a marqué un penalty en boitant contre le Salvador.

Attaquant du Beerschot. Il a joué les trois matches aux Jeux Olympiques de 1920 à Anvers et a marqué le deuxième but belge en finale contre la Tchécoslovaquie après plusieurs "coups de maître", comme l'avait décrit John Langenus dans son livre "Voetbal van hier en overal". Moins de quinze minutes plus tard, les Tchécoslovaques ont quitté le terrain mécontents.

En tant qu’ailier exceptionnellement talentueux, ses qualités lui ont valu d'être appelé le Stanley Matthews belge, du nom du légendaire ailier offensif du club anglais de Blackpool. Connu pour ses dribbles, ses accélérations fulgurantes et ses changements de tempo, Lemberechts était le joueur vedette du grand FC Malines (aujourd'hui KV Malines) des années 50. Il a marqué 14 buts en 42 matches pour l'équipe nationale. En 1947, il était le seul Belge à faire partie d’une sélection européenne qui a affronté la Grande-Bretagne à Glasgow.

Mermans était un personnage imposant. Un homme avec de la présence sur le terrain et en dehors. Il est considéré comme l'homme qui a fait la grandeur d'Anderlecht. Il avait une belle détente aérienne et un tir puissant et bien placé. Il marquait souvent et beaucoup. Ce n'est pas pour rien qu'on le surnommait "le bombardier". Un homme connu pour la simplicité de ses actions : contrôler le ballon et tirer. Il est né trop tôt, à une époque où il n'y avait pas tellement de matches internationaux. Il a joué un match lors de la Coupe du Monde 1954 mais, sans aucun doute, il fait partie des meilleurs joueurs de l'histoire belge.

Un attaquant rapide comme l'éclair, avec un flair pour les buts. Son talent a suscité l’admiration dès son plus jeune âge aux Jeux olympiques de Pékin en 2008, où les jeunes Diables Rouges ont atteint la quatrième place. En route vers et pendant la Coupe du monde de 2014, il a été un maillon important de l'équipe de l'entraîneur national Marc Wilmots. Par la suite, il a été sélectionné à plusieurs reprises, également par Roberto Martínez.

Milieu de terrain et attaquant du Racing Club Bruxelles, où il a effectué ses débuts en équipe première à l’âge de 19 ans. Entre 1928 et 1931, il a joué 23 matches pour l'équipe nationale belge et a marqué six buts. Aux Jeux Olympiques de 1928 à Amsterdam, Moeschal a joué trois matches et a marqué trois fois. Il a également participé à deux matches de la Coupe du Monde 1930, sans y trouver le chemin des filets cependant.

Cet excellent milieu de terrain très modeste, doté d’un pied gauche en or, a dû faire face à la rude concurrence de Franky Vercauteren chez les Diables Rouges. Au Championnat d’Europe 1980 en Italie, il a discrètement fait forte impression en finale contre l'Allemagne de l'Ouest. Peu de gens se souviennent malheureusement de sa prestation, en partie due également à sa personnalité introvertie. On se souviendra surtout de lui pour sa technique de frappe fantastique. Il a joué le Championnat d'Europe 1980 et faisait partie de la sélection pour le Championnat d’Europe 1984, ainsi que pour la Coupe du Monde 1982 et 1986, où il a participé à la petite finale pour la troisième place.

Jérôme ‘Mbo’ Mpenza et son frère Emile ont formé le premier duo de frères "congolais" en équipe nationale belge, bien qu'ils n'aient presque jamais joué ensemble sur le terrain. Mbo a porté le maillot des Diables Rouges pendant dix ans et était surtout une valeur sûre sous Aimé Anthuenis. Il a été vice-capitaine avec Eric Deflandre lorsque Bart Goor portait le brassard. Il a joué l’EURO 2000 et la Coupe du Monde 1998 et 2002.

En 1997, Emile "Lokonda" Mpenza et son frère Mbo ont formé le premier duo de frères "congolais" en équipe nationale belge, bien qu'ils n'aient presque jamais joué ensemble sur le terrain. Emile était un bloc de granit : explosif, rapide et efficace. Il a effectué ses débuts le 11 février 1997 contre l'Irlande du Nord sous la direction du nouveau coach fédéral Georges Leekens, qui avait déjà été son entraîneur à Mouscron peu de temps avant. Il a marqué 19 buts en douze ans de carrière en tant que Diable Rouge.

Un superbe joueur de football doté d’une frappe de balle extraordinaire, surtout à l'arrêt. Il savait tirer des ballons puissants, flottants et enroulés. Nilis s'appuyait sur sa technique et sur l'inspiration du moment. Il a effectué ses débuts sous le maillot des Diables Rouges le 26 mars 1988, mais l’Entraîneur fédéral de l’époque, Guy Thys, a ensuite pris la décision de ne pas le sélectionner pour la Coupe du Monde en Italie, ce qui a été la plus grande déception de sa carrière. Par la suite, il a tout de même encore disputé deux Coupes du Monde (1994 et 1998) et a participé à l’EURO 2000 sous les ordres de Robert Waseige.

Puis était célèbre pour son pied gauche en or qui était à l'origine de nombreux buts. Il était le dernier des purs "ailiers de formation". À petits pas, il dribblait tout le flanc gauche pour adresser un centre sur mesure. Chez les Diables Rouges, il a formé un flanc gauche en or avec son coéquipier d'Anderlecht Paul Van Himst.
Il a marqué neuf fois pour les Diables, a participé à la Coupe du Monde 1970 et au Championnat d'Europe 1972. Il est décédé d’un cancer le 21 octobre 1981 à l'âge de 38 ans à peine.

En 1907, Louis Saeys a effectué ses débuts en équipe nationale belge lors de la victoire 1-2 aux Pays-Bas. Il a remporté le premier titre national avec le Cercle en 1911. Saeys était un attaquant rapide et enthousiaste qui marquait facilement et qui formait avec deux de ses coéquipiers le trio offensif des Diables Rouges. À un moment donné, toute la ligne d'attaque était composée de joueurs de Bruges, deux du Cercle et trois du Club.

On l'appelait "P’tit Léon", le petit ailier rapide du Standard. Il adorait sprinter sur son flanc et adresser des centres aux attaquants musclés, ou lui-même pénétrer dans la surface de réparation pour attendre le bon moment et ainsi obtenir un penalty. C’est ce qu’il a fait également lors de la Coupe du Monde 1970 contre le Salvador. Par-dessus tout, ce sympathique Fouronnais était un plaisir à regarder. Il a également joué le Championnat d'Europe 1972 en Belgique.

Un attaquant qui marquait facilement (24 buts en 55 matches internationaux). Malgré sa petite taille, Sonck était capable de sauter très haut et possédait un excellent jeu de tête. Il a obtenu sa première sélection le 2 juin 2001 sous Robert Waseige. Auteur d’un but important contre la Russie lors de la Coupe du Monde 2002. Il est devenu un joueur clé sous les ordres d’Aimé Anthuenis, même si l’équipe n’a plus réussi à se qualifier pour un grand tournoi. En 2017, Sonck a pris le poste d’Entraîneur fédéral des U18, avant de diriger la sélection nationale des U19 en 2020.

Il a tiré le penalty décisif contre l'Espagne lors de la Coupe du Monde 1986 pour envoyer les Diables Rouges en demi-finale. Ce seul fait d’armes fait de lui une légende. Leo : "J'ai pris mon élan, j'ai tendu le haut de ma jambe, j'ai placé mon pied gauche juste à côté du ballon, au bon endroit, j'ai lancé fermement ma jambe droite en arrière, j'ai enroulé mes orteils, j'ai mesuré la puissance du mouvement et j'ai laissé mon pied frapper parfaitement le ballon au bon endroit. L'impact était implacable".

Joueur très polyvalent. Il pouvait jouer au poste d’arrière droit, de milieu droit, d’ailier droit offensif ou même comme attaquant de pointe. Swat Vander Elst était aussi très rapide et n’avait souvent besoin que d’une demi-occasion pour trouver le chemin des filets. Personne d’autre que lui n’était en mesure d’éliminer aussi vite une défense. Il est devenu international avant même ses 18 ans. En marquant deux buts à Glasgow, il a envoyé la Belgique au Championnat d’Europe 1980 en Italie. Il a également participé à la Coupe du Monde 1982 en Espagne.

En 1910, il est transféré avec deux coéquipiers de l’Union au Milan FC (aujourd'hui AC Milan), où il continue à empiler les buts. Il a été nommé joueur de football le plus populaire en Italie et a très vite reçu le surnom de "Luigi".
Il faisait partie des Front Wanderers pendant la guerre et n'a joué son premier match pour les Diables Rouges qu'en 1920, sélection avec laquelle il est ensuite devenu champion olympique. Il possédait le don de mettre ses coéquipiers en bonne position avant d’armer son tir surpuissant.

Durant de nombreuses années, Van Himst était le recordman au nombre de sélections et le porte-drapeau du football belge. Il était réputé pour son intuition et son talent naturel, qui se traduisaient par des dribbles, des passes et des tirs au but, le tout avec l'extérieur du pied. C’était sa marque de fabrique en quelque sorte. Son style était magnifique : toujours droit dans ses courses, en gardant le dos droit, sans jamais baisser la tête, en conservant toujours une vue d'ensemble. Il est probablement le meilleur joueur de football de l'histoire belge, le plus grand nom aussi. Même si la génération actuelle de Diables Rouges lui donne du fil à retordre dans ce domaine. Malgré son statut, il n'a participé qu'à deux phases finales : la Coupe du Monde 1970 et le Championnat d'Europe 1972.

Il était le footballeur vedette d'une famille anversoise ayant des liens étroits avec le Beerschot. Le 3 mai 1931, il a effectué ses débuts chez les Diables Rouges en tant que successeur de Dis Bastin et est devenu une valeur sûre. Stanley ne dépassait pas ses adversaires en courant, il les éliminait en dansant avec nonchalance. Une terrible fracture de la jambe encourue lors d’un match en Irlande l’a écarté des terrains pendant presque trois ans. Ce n’est qu’en 1938 qu’il a pu fêter son retour en équipe nationale.

Un buteur pur sang. Un serial killer dans les seize mètres. L’attaquant axial le plus prolifique de sa génération durant les années 80. Il a marqué dans toutes les positions et à n’importe quel moment. Personne n’était en mesure de se positionner comme lui, même s'il était souvent confronté à une défense à cinq avec un homme qui le marquait à la culotte. Vandenbergh a joué deux Championnats d’Europe (1980 et 1984) et deux Coupes du Monde (1982 et 1986). Il est entré dans la légende en marquant le seul et unique but lors du match d’ouverture de la Coupe du Monde 1982 contre l’Argentine, tenante du titre.

Frank(y) Vercauteren était surtout connu pour ses centres brossés à la perfection depuis son flanc gauche de prédilection. En Belgique, il était clairement le plus fort à ce poste. Il est également devenu un élément incontournable en équipe nationale. C’était lui l’auteur de la passe décisive adressée à Erwin Vandenbergh contre l'Argentine lors de la Coupe du Monde 1982 en Espagne. Vercauteren était aussi intelligent et rusé. Lors du double test-match contre les Pays-Bas, qualificatif pour la Coupe du Monde au Mexique, il avait ainsi réussi à faire expulser Wim Kieft, ce qui avait permis à la Belgique de remporter le match 1-0 en supériorité numérique. En raison de cette exclusion, Kieft était donc aussi suspendu pour le match retour.

Un joueur au style de jeu sobre, caractérisé par l'engagement total et la combativité.
Durant l’automne suivant la Coupe du Monde 1994, il a effectué ses débuts chez les Diables Rouges sous les ordres de Paul Van Himst et sous l’Entraîneur fédéral Georges Leekens, il était de la partie à la Coupe du Monde en France. Il a disputé tous les matches à l’EURO 2000 et a joué un rôle important dans la qualification pour la Coupe du Monde au Japon et en Corée du Sud un an plus tard. Il a marqué lors du match aller des barrages contre la République tchèque et a contribué à la qualification, après qu'une faute a été commise sur lui dans la surface de réparation au retour. Wilmots a converti le penalty pour envoyer la Belgique à la Coupe du Monde.

Versyp était la version moderne du "joueur de coin". En plus d’amener des buts, il en marquant aussi une grande partie lui-même. Même si son club, le Club de Bruges, n'était pas dans une bonne passe, il a tout de même obtenu plus de 30 sélections en équipe nationale. Une belle récompense pour ses qualités. Il a été sélectionné pour les Coupes du Monde 1930 et 1934, mais n’a joué que la première phase finale.

Buteur attitré du SV Waregem qui, à l’instar de son coéquipier Philippe Desmet, était du voyage au Mexique pour y disputer une solide Coupe du Monde, couronnée par un but important lors de la phase de groupes contre le Paraguay. Tout comme Desmet, il a effectué ses débuts lors du légendaire match de qualification contre les Pays-Bas, où il est entré en jeu comme remplaçant dans le dernier quart d'heure, alors que la Belgique était menée 2-0. Dix minutes plus tard, le coup de tête de Grün nous a emmenés au paradis du Mexique.

Il était du voyage à la toute première Coupe du Monde de 1930 à Montevideo, en Uruguay, en tant qu'attaquant de 20 ans évoluant au Lierse. Ensuite, il a également participé à la Coupe du Monde 1934 en Italie et au Mondial 1938 en France. Cela fait de lui l'un des quatre seuls joueurs au monde à avoir participé à toutes les Coupes du Monde organisées avant la Seconde Guerre mondiale. Voorhoof est également le premier joueur belge à avoir marqué lors d'une Coupe du Monde. À la Coupe du Monde 1934, il a marqué les deux buts belges contre l'Allemagne lors d'une défaite 5-2. Il était le meilleur buteur des Diables Rouges avec 30 buts, jusqu'à ce que Romelu Lukaku ne batte ce record contre le Japon le 14 novembre 2017.

Marc Wilmots a fait fureur comme attaquant de pointe omniprésent, doté d’un solide jeu de tête et d’un tir puissant. Plus tard, il a évolué vers une position derrière les attaquants et est devenu un véritable leader sur le terrain, où il a souvent opéré en tant que prolongement de l’Entraîneur fédéral Robert Waseige. Il a été présent à quatre Coupes du Monde (1990, 1994, 1998 et 2002), mais n'a pas joué en 1990. Il a également qualifié notre pays pour deux phases finales en tant qu’Entraîneur fédéral.  Lors de la Coupe du Monde 2014, il a atteint les quarts de finale où la Belgique s'est inclinée face à l'Argentine. Deux ans plus tard, lors de l’EURO en France, la Belgique s’est également arrêté au stade des quarts de finale.