Le frère aîné de Raymond. Milieu de terrain ayant joué toute sa carrière au Beerschot. Pierre était un dribbleur fantastique. En tant que Diable Rouge, il a participé aux Jeux Olympiques 1928 d’Amsterdam où il a disputé trois matches et au Mondial 1930 en tant que capitaine de la Belgique. Le 6 novembre 1951, Pierre Braine se promenait dans le parc d’Anvers, s’est assis sur un banc, s’est endormi et ne s’est plus jamais réveillé. Âgé de 51 ans à peine.

Au début du siècle dernier, le joueur vedette du Club de Bruges et l'un des plus brillants joueurs de la période précédant et suivant la Première Guerre mondiale. Milieu axial dans un système en 2-3-5 où il était plus à son avantage offensivement que défensivement. Il était doté d’un excellent jeu de tête et était tout aussi connu pour ses acrobaties de temps à autre.

Défenseur central et milieu défensif.  Un aspirateur et catalyseur. Un travailleur hors pair sur le terrain. Mais aussi un joueur intelligent et un leader. En tant que pilier du Racing Genk, il a effectué ses débuts en équipe nationale contre la Norvège en mars 1998. Il n’a pas déçu et quelques mois plus tard, il faisait partie de la sélection pour la Coupe du Monde en France.

Sa technique de frappe était sa marque de fabrique. Personne ne savait frapper un ballon aussi fort et avec autant de précision que lui. Pendant de très nombreuses années, son but légendaire contre l'Allemagne de l'Est a servi de générique à l'émission de télévision Sportweekend. Avec les Diables Rouges, Coeck a joué la Coupe du Monde 1982 et le Championnat d'Europe 1984. Ludo faisait attention à son style et pas uniquement au moment de tirer au but, mais dans tout, sur le terrain et en dehors. Un dos droit, de la fierté, de la présence. Sa vie a hélas été de trop courte durée à cause de l’accident de voiture dans lequel il a trouvé la mort à l’âge de 30 ans le 9 octobre 1985.

Cools a été largement apprécié pour son endurance physique et sa persistance mentale. Tout le match, Cools faisait des allers-retours sur son flanc droit.
Sous les ordres d’Ernst Happel, il est devenu le joueur clé du Club de Bruges des années 70. Lorsque Wilfried Van Moer l’a rejoint en équipe nationale, Cools n’a cessé de multiplier ses efforts pour devenir son serviteur infatigable. Il n’a disputé qu’une seule phase finale, le Championnat d’Europe 1980. À cette occasion, il a tout de même porté le brassard de capitaine.

Il a effectué ses débuts chez les Diables Rouges en 2006 à l'âge de 18 ans. En tant que jeune joueur dans le onze de base, il n'a pas réussi à qualifier l’équipe pour l'EURO 2008 ni pour la Coupe du Monde 2010. Il n'a pas non plus obtenu la qualification pour l’EURO 2012, mais il est devenu un joueur important sous l’Entraîneur fédéral Marc Wilmots à l'approche de la Coupe du Monde 2014. Il a marqué un but important contre l'Écosse en déplacement.

Il a d'abord étalé ses talents d'attaquant avec les Diables Rouges, mais est devenu un milieu de terrain axial au fil du temps. Il a fait partie des Diables Rouges de 2006 à 2018 et est connu pour sa capacité à conserver le ballon et pour sa maniabilité.

Desmet était non seulement un solide milieu de terrain offensif du SV Waregem qui occupait souvent le poste d’attaquant de pointe, mais il aimait également mettre l’ambiance au sein de l’équipe. Il a effectué ses débuts sous le maillot des Diables Rouges le 20 novembre 1985, lors du match de qualification emblématique contre les Pays-Bas à Rotterdam, où le coup de tête de Georges Grün nous a propulsés à la Coupe du Monde au Mexique. Desmet était aussi du déplacement en Amérique latine où il a joué trois matches.

Il a excellé dans la lecture du jeu et par sa stature athlétique. Au Standard, Dewalque est rapidement passé de l'attaque via le milieu de terrain au poste de libéro. Il prenait souvent des risques lorsqu'il sortait le ballon, mais son excellente technique lui permettait de s’en sortir à chaque fois. Il était intelligent et, en tant que tel, un grand organisateur. Il était l’un des titulaires de la défense mise en place par l’Entraîneur fédéral Raymond Goethals, avec lequel il a disputé la Coupe du Monde 1970 et le Championnat d’Europe 1972.

Au Racing White, il a pris du galon en tant que footballeur pour ainsi taper dans l’œil des "Diables Blancs" de Raymond Goethals. Travailleur acharné et stylé qui s'est installé à Anderlecht après la Coupe du Monde 1970, Dockx est devenu l'homme sans lequel les joueurs vedettes ne pouvaient pas briller et marquer. Remplaçant en or à la fin de sa carrière. Toujours apte au service. Malheureusement décédé le 15 janvier 2002. Beaucoup trop tôt.

Milieu de terrain de grande taille qui a traduit sa puissance aérienne en buts importants. Il a souvent été titulaire entre 2007 et 2018, tout en marquant des buts essentiels lors des Coupes du Monde 2014 et 2018, lesquels ont été des références importantes.

Il a occupé le poste de milieu de terrain au Beerschot où il formait la colonne vertébrale de l’équipe avec Gust Fierens et Staf Pelsmaeker. Il a joué tous les matches aux Jeux Olympiques de 1920 à Anvers et est devenu champion olympique. Il a également participé aux Jeux Olympiques de Paris quatre ans plus tard. La Belgique y avait perdu son premier match 8-1 contre la Suède dans une rencontre connue sous le nom de "catastrophe de Colombes".

Il était le capitaine de l'équipe qui est devenue championne olympique en 1920 à Anvers. À cette occasion, la Tchécoslovaquie avait décidé de quitter le terrain en colère à la mi-temps du match. Il a joué toute sa vie à l’Union et a effectué ses débuts en équipe nationale après l’armistice. À chaque match, il faisait preuve d’un engagement sans faille, mais son corps en a clairement souffert. C’est ainsi qu’il a souvent été victime de blessures après les Jeux Olympiques. Hanse a également été le premier joueur à se faire enlever le ménisque. En tant que dernier survivant de l’équipe championne olympique, il est décédé en 1981, tel un capitaine qui quitte le champ de bataille en dernier.

Il est probablement le joueur le plus représentatif de la glorieuse période du FC Malines (aujourd'hui KV Malines). Hellemans était le gars bronzé doté d’une solide condition physique, qui était aussi un excellent nageur.
Sur le terrain, il occupait le poste d’ailier. Un pilier stylé qui faisait partie intégrante de l'équipe nationale, avec laquelle il a disputé la Coupe du Monde 1930 et 1934. Il était également connu pour son fair-play, mais a toujours su se faire respecter.

Jurion a évolué d'un joueur frêle et subtil vers un meneur de jeu visionnaire et fort physiquement. Il était avant tout un joueur rusé et intelligent. Il est devenu un véritable leader à Anderlecht et en équipe nationale. Il a également porté le brassard de capitaine des Diables Rouges à 38 reprises. Il a effectué ses débuts à l’âge de 18 ans le jour de Noël 1955 lors de la victoire 2-1 contre la France. Deux ans plus tard, il a marqué son premier de neuf buts en Turquie.

Lippens était un joueur travailleur, toujours au service de l’équipe d’Anderlecht, le seul club dans lequel il a évolué durant toute sa carrière. C'était un travailleur acharné qui ne recherchait pas la gloire personnelle et préférait rester dans l'ombre. Sa devise consistait à récupérer le ballon pour le transmettre ensuite à un coéquipier. Il ne dribblait jamais plus de trois hommes. Il était souvent décisif depuis le point de penalty, tous ses tirs au but étaient millimétrés. Il a également marqué sur penalty l'un de ses deux buts pour les Diables Rouges.

Mees était un gentleman-footballeur, valeur sûre pendant de nombreuses années dans son club de l’Antwerp et chez les Diables Rouges. Il était d'une loyauté inégalée et n'a jamais été remis en question. En tant que milieu offensif, il ne recherchait pas le succès individuel mais relevait le niveau de l'équipe autour de lui. Il était très fort balle au pied et omniprésent en tant que "milieu droit". Mees était aussi très fair-play et loyal. Il ne remettait jamais en question une décision tactique de l’entraîneur et les arbitres n'avaient pas à le craindre non plus. "Un grand gentleman".

Il était un joueur polyvalent à l'Union et un milieu de terrain défensif dans l'équipe qui est devenue championne olympique en 1920 et avec laquelle il a joué l’ensemble des trois matches. En 1911, il a effectué ses débuts en équipe nationale à l’âge de 17 ans et est l'un des plus jeunes joueurs de tous les temps à avoir joué pour les Diables Rouges. Il était aussi connu pour son calme légendaire.

Milieu offensif de Saint-Trond et du RWDM, doté d’une belle technique, d’un magnifique coup de pied et d’une passe sublime. Il a remporté le Soulier d'Or en 1968 en tant que joueur du STVV. Cette année-là, il a également effectué ses débuts en équipe nationale lors d'une victoire 1-2 aux Pays-Bas, où il a marqué après dix minutes de jeu à peine. Il marquera au total dix buts pour les Diables Rouges. Il a disputé la Coupe du Monde 1970 et le Championnat d'Europe 1972.

Il a joué un match formidable lors de ses débuts au Championnat d'Europe 1984 en France. Scifo était un artiste sur le terrain, mais il a été fortement critiqué lors de la Coupe du Monde 1986. Il a de nouveau excellé lors du Mondial 1990 en Italie, en marquant un beau but contre l'Uruguay, et en jouant un fantastique huitième de finale contre l'Angleterre, lorsque les Diables Rouges ont été éliminés suite au but de David Platt. Scifo et Ceulemans sont les seuls anciens Diables Rouges à avoir participé à cinq phases finales (Championnat d'Europe 1984 et Coupes du Monde 1986, 1990, 1994 et 1998).

Dès ses débuts, le 30 avril 2001, à l’occasion d’un match amical contre la République tchèque, il était une valeur sûre en équipe nationale. Sous l’Entraîneur fédéral René Vandereycken, il a également été désigné capitaine. Dans l’équipe de Dick Advocaat en 2011, il n’y avait hélas plus de place pour un Simons un rien vieillissant. D’abord Leekens et Wilmots ensuite l'ont néanmoins rappelé en sélection. Il a été le premier Diable Rouge à atteindre le cap des 100 sélections le 16 octobre 2012. Simons a toujours excellé dans la simplicité, d'abord comme milieu défensif, puis en tant que défenseur central. Il a joué ses meilleurs matches quand il ne se faisait pas remarquer. Il a été appelé en dernière minute pour le match contre l'Estonie le 13 novembre 2016. En jouant sept minutes de cette rencontre en tant que remplaçant, il est devenu le Diable Rouge le plus âgé à disputer un match officiel à l’âge de 39 ans, 11 mois et 2 jours.

Avec son meilleur ami Franky Van der Elst, il était le premier choix dans l’axe central des Diables Rouges. Il disposait d’un moteur énorme et avait de la ‘présence’ sur et en dehors du terrain. Il était un infiltreur incroyable dans l’axe du terrain. Une qualité qui lui a permis de marquer six buts en équipe nationale. Staelens a joué trois Coupes du Monde (1990, 1994 et 1998).

Milieu de terrain de Berchem Sport et de l’Olympic de Charleroi plus tard, club avec lequel il est monté de promotion en première division en deux saisons à peine (1932-1934). Stijnen était un milieu de terrain prolifique, auteur de 58 buts en 209 matches au plus haut niveau. Chez les Diables Rouges, il jouait un peu plus en retrait et n’a marqué qu’un seul but. Stijnen était aussi titulaire à la Coupe du Monde 1938 en France.

Un joueur de foot qui était un plaisir à regarder : élégant et sans le moindre complexe, à l'italienne. C'est ainsi que Paul van den Berg était sur le terrain et en dehors. Le "v" minuscule dans son nom n’y est pas sans raison. Il avait un excellent passing et un beau tir dans les pieds. Il a disparu de l'équipe nationale aussi discrètement qu'il n’y a accédé. Il était trop civilisé et cultivé pour le football. Un artiste équipé de chaussures de football.

Van der Elst était un milieu défensif très respecté qui est devenu une star à sa manière. Franky était un footballeur exemplaire. Il ne comptait jamais ses efforts au milieu de terrain, mais il était surtout aussi un joueur intelligent qui compensait son manque de technique par son autorité et sa personnalité. Un footballeur complet, doté d'un excellent sens du positionnement et du timing. Il a disputé pas moins de quatre Coupes du Monde (1986, 1990, 1994 et 1998).

Milieu de terrain bruxellois qui a effectué ses débuts dans le tout premier championnat belge de 1895 avec le Sporting Club Bruxelles. Il faisait partie de la sélection de l'Université de Bruxelles lors des Jeux Olympiques de 1900 à Paris. L'équipe y avait décroché le bronze sans qu’il ne joue une seule minute. Quatre ans plus tard, il était toutefois de la partie à l’occasion du tout premier match international officiel des Diables Rouges contre la France (3-3). Au total, il a marqué quatre buts pour l’équipe nationale. Il est mort après avoir été poignardé lors d'une bagarre de café. Date inconnue.

"Quatre poumons, deux pieds et un grand cœur", telle est la phrase la plus souvent utilisée pour décrire Wilfried Van Moer. Il a fait en sorte que les milieux de terrain deviennent aussi de vraies vedettes. Un statut qui, jusqu'à cette époque, n'était réservé qu'aux attaquants et aux gardiens de but. Il était non seulement indispensable à son club, mais également aux Diables Rouges. À tel point que Guy Thys le sélectionne même en 1979, alors que son club de Beringen lutte contre la relégation. En tant que milieu de terrain créatif, il était le maillon manquant d'une équipe en pleine reconstruction. Il avait déjà 34 ans, mais le plan a fonctionné. Avec Van Moer, la Belgique s'est qualifiée pour le Championnat d'Europe 1980 en Italie et y a même atteint la finale.

Un joueur talentueux doté d’un fin touché de balle, qui est passé du milieu de terrain (au Club de Bruges) au cœur de la défense (à Anderlecht). Il préférait jouer la carte de la sécurité en tant que libéro, sans la moindre prise de risque. Vandendaele ne devait pas non plus se reposer sur son physique, sa classe suffisait largement. Il en était de même chez les Diables Rouges où il a marqué un but et participé au Championnat d'Europe 1972 en Belgique.

Peu de personnes qui comprenaient la philosophie de jeu de René Vandereycken. À sa façon, il a joué un rôle déterminant dans l'évolution du football belge. Intelligent et rusé avec un passing d'une précision mortelle. Il était également passé maître dans l'art de casser les offensives de l’adversaire. C’est ainsi qu’il est devenu le premier milieu de terrain défensif du pays, souvent impitoyable et intimidant. Il a mis un terme au doux caractère de la génération précédente de Diables Rouges. Il a disputé deux Championnats d’Europe (1980 et 1984) et une Coupe du Monde (1986 où il a été renvoyé à la maison après le premier tour). Vandereycken était et reste un homme de principes.

À l’issue de la saison 98-99 et en l’absence de nombreux joueurs, Yves Vanderhaeghe, joueur de l'Excelsior Mouscron, avait été sélectionné pour la Kirin Cup par l’Entraîneur fédéral Georges Leekens. Vanderhaeghe a saisi l'occasion et, après l’EURO 2000 où il a débuté chaque match, il a obtenu son transfert à Anderlecht. Son engagement indéfectible lui a également permis de participer à la Coupe du Monde 2002 en tant que joueur titulaire. Il a mis un terme à sa carrière en équipe nationale en 2005.

Milieu de terrain du Cercle de Bruges qui a effectué ses débuts en équipe nationale le 5 mai 1921 lors d’une défaite 2-3 contre l'Italie. Il a participé aux Jeux Olympiques de 1928 à Amsterdam, où il était capitaine à l’occasion des deux matches, contre le Luxembourg (victoire 5-3) et l'Argentine (défaite 3-6). Il a continué à porter ce brassard jusqu’à son dernier match en équipe nationale, Belgique-France, le 25 mai 1930, quelques semaines avant que l'équipe nationale ne parte à Montevideo pour la première Coupe du Monde, sans lui. Jusqu’à ce jour, il est toujours le joueur du Cercle le plus capé.

En tant que moteur de Lokeren, René Verheyen est devenu un remplaçant respecté chez les Diables Rouges. Ce gaucher occupant le poste de milieu de terrain était toutefois bien plus qu'un éternel remplaçant. L'homme plutôt introvertie issue de la Campine était une sorte de joker en or, souvent prêt à jouer le dernier quart d’heure du match pour forcer le miracle ultime. Il était connu pour son tir surpuissant, surtout à l’arrêt. Des boulets de canon généralement. Il a joué la Coupe du Monde 1982 et les Championnats d'Europe 1980 et 1984.

Il est le père de Gert et nombreux sont ceux qui se souviennent encore de lui pour son but refusé à tort contre les Pays-Bas à l'automne 1973. En raison de cette décision, les Diables Blancs ont manqué le rendez-vous de la Coupe du Monde 1974 en Allemagne de l'Ouest. Jan était un joueur de football technique, assidu, mais aussi méticuleux. Un joueur clé au Beerschot, mais il a plutôt joué un rôle de serviteur dans l'équipe de Raymond Goethals, au service des stars Lambert et Van Himst. Il a ainsi pu obtenir son transfert à Anderlecht. Même lorsqu'il jouait à l'Union en troisième division, il était toujours appelé en équipe nationale.

Tout comme Stéphane Demol, il était l’un des grands espoirs dans la sélection de l’Entraîneur fédéral Guy Thys pour le Mondial 1986 au Mexique. Quatre ans plus tard, il était aussi encore l’une des valeurs sûres en tant que back gauche/milieu gauche au Mondial en Italie. Ensuite, il a dû faire face à des blessures (de longue durée).