Il n'a jamais été qualifié de grand talent, mais s'est avéré être d'une grande importance pour ses clubs et l'équipe nationale. Albert a effectué ses débuts avec les Diables en 1987, mais n'est devenu l'un des joueurs clés de l’équipe qu'en 1994. Sous les ordres de l’Entraîneur fédéral Paul Van Himst, il s'est révélé être un coriace défenseur offensif doté d’un pied gauche en or. En marquant le but de la victoire contre les Pays-Bas à la Coupe du Monde 1994 aux États-Unis, Albert avait été élu homme du match. Son excellente Coupe du Monde lui a permis de réaliser un transfert en Premier League.

Défenseur au Racing de Bruxelles, club avec lequel il est devenu quatre fois champion et a remporté la toute première édition de la Coupe de Belgique (des clubs) en 1912. Andrieu a porté le maillot des Diables Rouges à 18 reprises. Lors du tout premier match des Belges outre-Manche contre l’Angleterre (12-0) il en a vu de toutes les couleurs face à son adversaire direct. Une légende quoi qu’il en soit.

Au début du siècle dernier, il a appris à jouer au football dans les ruelles du Kiel anversois, mais son choix s’est ensuite porté sur l’Antwerp. Bastin était inarrêtable lorsqu’il écopait de ballons joués dans l’espace. Vu qu’il était tellement rapide, personne ne pouvait le rattraper. Les fanatiques supporters anversois ont fait en sorte qu’il soit tout comme Rik Larnoe, né dans la même ville, repris en équipe nationale. Juste à temps pour remporter le titre olympique.

Défenseur central solide dans les duels aériens, doté d’un tackle tranchant mais correct. Toujours au rendez-vous et a eu une longue carrière qui s’est étendue sur trois générations. En 1986, Guy Thys l’avait repêché pour la Coupe du Monde au Mexique. Au moment où les joueurs clés de l’équipe n’osaient plus tirer de penalty contre l’Espagne en quart de finale, Broos a pris ses responsabilités. En gardant à nouveau ses nerfs sous contrôle, il a ouvert la voie au tir au but décisif de Leo Van der Elst.

L’un des plus grands joueurs du football belge de cette période. Surtout en région liégeoise. Ultrasolide défenseur central qui a orchestré la défense belge de la fin des années 1940 à la fin des années 1950. Carré n’avait presque pas de concurrence à cette position. Excellent jeu de mots de feu Jan Wauters, légende de la radio : “Carré était maître dans le carré”. Sa détente était fantastique, raison pour laquelle son surnom était ‘la panthère noire’. Il a participé au Mondial 1954.

Clijsters est devenu international après avoir éliminé avec Waterschei le grand Paris Saint Germain de manière spectaculaire en Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe. "Si Guy Thys ne le connaît pas maintenant, alors il ne connaîtra jamais Clijsters", avait déclaré le commentateur Rik De Saedeleer. Clijsters est devenu Diable Rouge peu de temps après. C'est ainsi que les choses fonctionnaient à l'époque. Clijsters était très polyvalent ; un excellent libéro et un tout aussi bon milieu de terrain. Un joueur intelligent et un maître dans la récupération du ballon. Clijsters a disputé deux Coupes du Monde (1986 et 1990).

Michel De Wolf était un arrière petit de par sa taille, mais tout aussi fougueux et surtout inflexible, qui n'abandonnait jamais. Il donnait ainsi toujours du fil à retordre aux attaquants. Par ailleurs, il a toujours dû se battre pour conserver sa place. Il a disputé le Mondial 1986 et la Coupe du Monde 1994, mais sa grande carrière n’a débuté qu’après ses 30 ans. Il était de la partie au Mondial en Italie où il a marqué l’un des plus beaux buts du tournoi en trompant le gardien sud-coréen d’un superbe tir de loin. En 1994, à l’âge de 36 ans, il avait encore été sélectionné pour la Coupe du Monde aux États-Unis. Il y a joué toutes les rencontres.

Durant de nombreuses années, il était le premier choix au poste d’arrière droit en équipe nationale, où il est sorti vainqueur de la solide concurrence exercée par des joueurs tels que Bertrand Crasson et Régis Genaux. Deflandre a régulièrement été le sauveur des Diables Rouges. Dégager un ballon sur la ligne de but était ainsi un peu devenu sa marque de fabrique. Un soir, il a même occupé le poste de gardien de but après l’exclusion de Filip De Wilde, ce au moment où tous les changements avaient déjà été effectués contre la Turquie à l’EURO 2000.
Il a disputé trois phases finales : l’EURO 2000 et la Coupe du Monde 1998 et 2002.

Jeune casse-cou qui s'est surpassé à la Coupe du Monde 1986 au Mexique. Lors du huitième de finale mémorable contre l’URSS, son coup de tête avait permis aux Diables Rouges de prendre l’avantage en prolongation. Un homme avec de la ‘présence’ au cœur de la défense. Demol était un joueur de base au Mondial 1990 en Italie.

Il a débuté sa carrière au poste d’attaquant, mais s'est progressivement reconverti en défenseur et back gauche du grand Standard du début des années 1970. À cette époque, il a également effectué ses débuts en équipe nationale et a marqué deux buts en dix matches en tant que défenseur.
Lors du Championnat d'Europe 1972 disputé en Belgique, il a joué la demi-finale contre l'Allemagne de l'Ouest et le match pour la troisième place contre la Hongrie dans "son" Sclessin.

Son caractère et sa personnalité, mais aussi sa solide condition physique, lui ont permis de devenir un leader naturel sur le terrain et en dehors. Il a effectué ses débuts sous Raymond Goethals et était le premier choix de Guy Thys à la position d’arrière droit. Gerets était le type de back droit qui aimait attaquer. En 1980, il est devenu vice-champion d’Europe et a disputé trois Coupes du Monde (1982, 1986 et 1990).

Il est entré dans l'histoire le 20 novembre 1985 en marquant de la tête contre les Pays-Bas à Rotterdam. Ce but a permis à la Belgique, et non aux Pays-Bas, de se qualifier pour la Coupe du Monde au Mexique. C'est l'un des moments les plus emblématiques de l'histoire du football belge.
Grün était un défenseur solide dans les airs qui avait déjà marqué de la tête un an auparavant contre la Yougoslavie au Championnat d'Europe en France. Son pragmatisme et son intelligence ont fait de lui un maillon indispensable dans l'équipe de Guy Thys.
Il a joué quatre tournois au total. En plus du Championnat d’Europe 1984, il a également disputé les Coupes du Monde de 1986, 1990 et 1994.

Arrière droit d’Anderlecht au tempérament bien trempé, qui devait se battre et se défendre. Il n'était pas le plus talentueux des grands joueurs autour de lui, mais il a eu une carrière magnifique basée sur la détermination et la persévérance. Heylens n’était jamais fatigué. Il participait aux phases offensives et disposait d’un bon jeu de tête malgré sa petite taille. Il a été international pendant 12 ans avant qu'une fracture de la jambe ne mette fin à sa carrière en 1973. Il a participé à la Coupe du Monde 1970 et au Championnat d'Europe 1972.

Hoydonckx occupait la position d’arrière gauche à Berchem et Tilleur. Il est ainsi devenu le meilleur back gauche du pays et également une valeur sûre en équipe nationale. Il est resté international, même après avoir rejoint l’Excelsior Hasselt, club de troisième division. De 1928 à 1933, il a participé avec la Belgique aux Jeux Olympiques de 1928 et à la Coupe du Monde 1930 en Uruguay. Il a joué son dernier match en équipe nationale le 26 novembre 1933 contre le Danemark et est ainsi devenu le dernier joueur du XIXe siècle à jouer pour les Diables Rouges.

Le leader de la génération de Diables Rouges qui a participé aux Jeux Olympiques de 2008 et qui est devenue l'une des meilleures équipes nationales du monde. Il a fait ses débuts en 2004 à l'âge de 18 ans et a joué un rôle important sur le terrain et en dehors jusqu'à son dernier match international en 2019. Il a disputé la Coupe du Monde 2014, a manqué l’EURO 2016 et a guidé notre pays vers la médaille de bronze à la Coupe du Monde 2018.

Il a pris sa revanche sportive au RWDM, après un début de carrière raté à Anderlecht. Il y est également devenu un joueur important, tout comme chez les Diables (Blancs à l'époque), où il a même porté le brassard de capitaine et était titulaire lors du Championnat d'Europe 1972. Martens était un défenseur élégant et fair-play, qui participait souvent aux phases offensives où il était en mesure de délivrer un bon centre.

Il était un excellent organisateur, une capacité qu'il a exercée avec beaucoup d'habileté, tant dans ses clubs que chez les Diables Rouges sous la houlette de Guy Thys. Sa défense était toujours bien en place. Meeuws la dirigeait, la guidait et la  corrigeait si nécessaire. Il jouait autant avec sa bouche qu'avec ses pieds. Il était aussi passé maître dans l'art de tendre le parfait piège de hors-jeu agaçant. Avec les Diables Rouges, il a joué le Championnat d'Europe 1980 et la Coupe du Monde 1982.

Défenseur central robuste, un homme barbu toujours prêt à aller au combat. Il connaissait ses limites et ne les dépassait donc jamais. Cette qualité le rendait si bon et indispensable. Il était la personnification de "on ne passe pas" ou "no pasarán". Un symbole de ténacité. Millecamps était plus connu comme "notre" défenseur central en équipe nationale dans les années 80 qu’en tant que joueur auprès de son club du SV Waregem. Grâce à la présence de Millecamps dans l’équipe, la défense belge était une forteresse. Chaque fois qu'il était sélectionné, il débutait le match.

Défenseur de l’Antwerp et du Beerschot, qui n’était pas autorisé à jouer les matches contre l’Antwerp lorsqu’il était joueur du Beerschot. Paverick était le seul international belge à avoir défendu les couleurs des Diables Rouges avant et après la Seconde Guerre mondiale. De 1939 à 1946, il a également porté le brassard de capitaine. À la Coupe du Monde 1938 en France, il a joué le huitième de finale (son seul match pour les Belges) que les Diables Rouges ont perdu 3-1 contre la France.

Un bulldozer aux jambes solides. Même s’il n’avait que rarement le ballon, il était maître dans l'art de presser les adversaires en possession du ballon. Il connaissait ses limites et était capable de mettre son jeu en perspective. Sous les ordres de l’Entraîneur fédéral Raymond Goethals, il était néanmoins une valeur sûre de la défense des Diables Rouges. Lors des 33 matches qu’il a disputés, il a toujours été titulaire.

Renquin était un arrière gauche dur sur l’homme mais tout aussi technique. En duo avec Eric Gerets, il a formé la meilleure paire d'ailiers défensifs en équipe nationale depuis de nombreuses années. Il avait suffisamment de qualités pour sortir le ballon en défense en dribblant. Durant ses meilleures années, personne ne pouvait l'égaler à ce poste. Au sein d’une équipe belge de haut niveau, il s'est donc souvent distingué. Il a joué deux Coupes du Monde (1982 et 1986) et deux Championnats d'Europe (1980 et 1984).

Ce "Beatle éternel" a prouvé sa valeur plus d'une fois en équipe nationale. En tant qu’arrière gauche titulaire, son seul et unique but pour la Belgique a été d'une importance cruciale en vue de la qualification pour la Coupe du Monde 1994 aux États-Unis. Il joue encore chaque semaine, bien qu'il ait plus de cinquante ans aujourd’hui, toujours aussi vif et avec sa chevelure légendaire.

Défenseur du Daring au cours de la période en marge de la Première Guerre mondiale, et la plaque tournante des Front Wanderers en tant qu'étudiant en médecine envoyé dans les tranchées du westhoek. Une équipe de soldats-internationaux qui allait jouer des matches amicaux dans les pays limitrophes au profit des réfugiés belges. Swartenbroeks faisait également partie de l'équipe qui est devenue championne olympique à Anvers en 1920.

C'est lui qui a composé la défense de fer du grand Standard des années 70, avec Léon Jeck et Jacky Beurlet. Thissen était un colosse inébranlable, assez rapide tout de même et techniquement très habile comme arrière latéral. Il participait souvent aux phases offensives et marquait ainsi plus d’une fois. Son action la plus célèbre reste cependant son tir sur le poteau lors du match qualificatif pour la Coupe du Monde au Bosuil contre les Pays-Bas. Avec les "Diables Blancs" de l’époque, Thissen a disputé la Coupe du Monde 1970 et le Championnat d'Europe 1972.

Ce vif petit ailier défensif du Lierse a toujours fait preuve d’un engagement total. Il utilisait tout son corps pour arrêter les attaquants et leurs tirs. Infatigable. Il s'est fait connaître au niveau international lors de la Coupe du Monde 1954 en arrêtant le légendaire Sir Stanley Matthews. Le match nul 4-4 a fait de Van Brandt le héros de la rencontre. Cette prestation a également été saluée en dehors de la Belgique, et le petit bonhomme de Lier a dès lors été retenu dans une sélection européenne pour le match d’adieu de Matthews.

En tant que grand défenseur central, Daniël Van Buyten était doté d’un excellent jeu de tête et avait le sens du but.
De 2001 à 2014, il a été un titulaire incontesté au cœur de la défense. Il a joué la Coupe du Monde 2002 et 2014. Au Brésil, il était le joueur le plus expérimenté présent dans la sélection de l’Entraîneur fédéral Marc Wilmots. Il y a disputé sa meilleure phase finale de sa carrière et a été récompensé du titre de meilleur défenseur de cette Coupe du Monde. C’est ensuite qu’il a fait ses adieux en équipe nationale. Il a ainsi mis un terme à sa carrière internationale au sommet de son art.

N’a que rarement déçu au poste de back gauche en équipe nationale, où il a rivalisé avec Vital Borkelmans, Didier Dheedene, Philippe Léonard et Peter Van Der Heyden. Van Kerckhoven a effectué ses débuts le 29 mai 1996 lors d'un match amical en Italie (2-2). Sa carrière en équipe nationale a été relativement courte, six ans à peine, en partie en raison de plusieurs blessures. Il a néanmoins participé à trois phases finales : l’EURO 2000 et les Coupes du Monde 1998 et 2002.

Van Meir était présent lors de quatre phases finales, où il n'a malheureusement joué que quelques matches. Il a effectué ses débuts le 6 octobre 1993 sous Paul Van Himst à l’occasion d'un match amical contre le Gabon. L'année suivante, il est sélectionné pour la Coupe du Monde aux États-Unis, mais il n’y quittera pas le banc de touche. En tant que défenseur central, il devait en effet faire face à une concurrence féroce, notamment de la part de Philippe Albert, Michel De Wolf, Georges Grün et Lorenzo Staelens. Van Meir était pourtant un défenseur central qui marquait souvent. Au Lierse, il a même été trois fois sacré meilleur buteur du club. Il faisait aussi partie de la sélection pour l’EURO 2000 et la Coupe du Monde 1998 et 2002.

Oscar Verbeeck est le frère cadet de Theo Verbeeck, l'un des premiers présidents d'Anderlecht. En tant que défenseur, Oscar a défendu les couleurs du Club de Bruges et de l'Union et a représenté l'équipe nationale belge à 27 reprises. Aux côtés d'Armand Swartenbroeks, il a occupé le poste de défenseur au sein de l'équipe sacrée championne olympique en 1920.

Puissant dans les duels, gracieux dans l’élaboration. Il a débuté en 2006 pour les Diables Rouges et est devenu très tôt capitaine de l'équipe nationale. Principalement actif au centre de la défense, mais il a aussi souvent montré sa valeur pour l'équipe nationale en tant que latéral gauche. Il a joué la Coupe du monde en 2014, il a été un élément fort pendant le Championnat d'Europe en 2016, et a également participé à la Coupe du monde en 2018 lors du match décisif contre l'Angleterre pour le bronze.